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Moteurs de recherche, 5 erreurs qui nuisent à votre positionnement

L'Internet fourmille de sites web que les moteurs de recherches n'arrivent pas à indexer. Le problème est largement causé par une mauvaise structure, une mauvaise programmation et des choix malheureux au niveau du design et de la conception graphique.

Voici un top 5 des erreurs les plus fréquentes :

Erreur N°1 : La conception graphique en premier, l'optimisation en deuxième

La principale erreur que font les concepteurs web et les propriétaires de sites est de se préoccuper de l'optimisation de leurs sites web après la conception du site, au lieu d'en faire un des éléments principaux du processus de conception. Faites appel au spécialiste des outils de recherche avant que le site Internet soit créé.

Si le positionnement est envisagé après la conception du site, il en coûtera des centaines, sinon des milliers de dollars pour optimiser et modifier le site, ou acheter de la publicité dans les moteurs.

Les internautes auront de la difficulté à trouver votre site dans les moteurs de recherche, sauf via votre publicité payante. Une fois rendu sur votre site, ils risquent même de ne pas trouver les produits ou services qu'ils recherchent. Songez à inviter le spécialiste en positionnement au tout début de votre travail de conception.

Erreur N°2 : Les Splash Pages

Une Splah Page est une page d'entrée principale qui contient une grande image avec un lien invitant les visiteurs à "Entrer dans le site" ou une animation Flash avec un lien pour sauter l'animation ("skip intro"), et une redirection vers une nouvelle page web lorsque l'animation est terminée. La fonction principale de la page d'accueil d'un site devrait être de servir de Table des matières .

Les problèmes avec les splash pages sont multiples:

  • Les Splash pages manquent de texte qui contient les mots-clés identifiés comme pertinents à vos services ou vos produits.
  • Les Splash pages ne possèdent qu'un seul lien sortant et souvent aucun lien provenant d'une autre page ne pointe vers elles. La plupart des Splash pages ne pointent que vers une seule page d'un site. Cette façon de faire indique aux moteurs de recherche qu'une seule page de votre site est importante.
  • Les Splash pages possèdent souvent des redirections. La plupart des moteurs de recherches n'incluront pas dans leur index les pages de redirections. Les outils de recherches cherchent avant tout à livrer aux internautes les pages qui contiennent l'information qu'ils recherchent. Une page d'entrée pourra avoir cette information, une Splash page jamais.
Si vos tests d'usabilité, vos focus groups, indiquent clairement que vos visiteurs aiment votre Splash page , gardez là . Mais soyez préparé à l'impact négatif qu'elle peut avoir sur votre visibilité dans les moteurs de recherche.

Erreur N°3 : Le manque de contenu pertinent et ciblé

Pour qu'une page web se positionne bien dans les résultats de recherche elle doit se concentrer sur un certain nombre d'expressions spécifiques et de mots-clés. Les moteurs analysent et déterminent si le contenu est bien ciblé. Ils analysent les pages web en fonction de la répétition de certains mots-clés et expressions.

Erreur N°4 : Équilibre entre texte et éléments graphiques

Un design web efficace vise un équilibre entre les textes formatés en HTML et les éléments graphiques. Si les visiteurs préfèrent les éléments graphiques, le concepteur devra leur donner satisfaction. Le spécialiste en positionnement web connaît les différentes façons de positionner les mots-clés dans la page, tout en satisfaisant les besoins et les goûts des internautes.

Un site web peut sur- ou sous-utiliser les éléments graphiques. À l'un des extrêmes se situe le site en Flash, avec le site complet contenu dans le fichier Flash. On peut avoir l'impression qu'un tel site se compose de plusieurs pages web, mais malheureusement cette conception est fausse . Beaucoup de sites en Flash ne comportent qu'une seule page web contenant un seul fichier Flash.

Soyez honnête. Pensez-vous sincèrement qu'un site web ne comprenant q'une seule page pourra se positionner pour 150 mots-clés différents?

À l'autre extrême on retrouve les sites web avec trop peu d'éléments graphiques. Ces sites sont souvent le signe indicateur d'un designer amateur ou d'un programmeur avec des compétences limitées en design.

Beaucoup de texte riche de mots-clés attirera peut-être les visiteurs sur le site, mais un site contenant trop peu d'éléments graphiques ne communiquera pas une image de confiance, de crédibilité et de professionnalisme. Du moins pas assez pour convertir les visiteurs en consommateurs.

Viser l'équilibre entre le texte formaté en HTML et les éléments graphiques est donc la clé à la fois pour la visibilité dans les moteurs de recherches et les conversions.

Erreur N°5 : Le manque de focus sur le consommateur

Nous ne pouvons que le répéter: il faut écrire et concevoir le site en utilisant les mots mêmes que votre public cible utilise dans ses termes de recherches. Le spécialiste en référencement peut vous aider à parce que son attention est concentrée sur le chercheur d'information. Son rôle est de comprendre les objectifs du chercheur d'information et de créer un site qui réponde à ces mêmes objectifs.

Conclusion

La conception de site répond à différents objectifs: le branding, la vente, la fidélisation du consommateur, la confiance, les communications, la visibilité en ligne. Le site doit être assez persuasif pour vendre un produit ou un service. Les photos et les éléments graphiques doivent communiquer les qualités des produits. Le site doit être crédible et inspirer confiance. En faisant un site orienté-recherche dès le début du processus de conception, tout le monde gagne , les consommateurs, les moteurs de recherche et surtout, le propriétaire du site.

Auteur : Francis Machabée, producteur web, Montréal, Québec

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La page d'accueil: une porte d'entrée souvent inefficace


"La page d'accueil est l'une des pires idées de l'histoire des idées", estime Michael Sack, vice-président de la firme de marketing de recherche Inceptor, qui participait cette semaine à la conférence Search Engine Strategies à Toronto. "Imaginez-vous pénétrant dans un supermarché où tous les produits seraient étalés en bloc, empêchant ainsi l'accès à l'entrée du magasin", dit-il.

Michael Sack, comme nombre de spécialistes en utilisabilité, considère que la page d'accueil ne devrait pas être un prétexte pour afficher toutes les avenues disponibles d'un site Web, mais bien une porte d'entrée comportant quelques chemins bien définis. Il reprend la métaphore du supermarché en expliquant que tous les produits ont une place bien définie qui influence le trajet du consommateur.

Obsolète, la page d'accueil? "Bien sûr que non! Elle est seulement mal employée." Le conférencier américain explique que c'est l'occasion idéale de forger le trajet du consommateur vers un objectif précis. Plus encore, il conseille de créer diverses routes, selon le type de consommateurs auquel on s'adresse.

"Dell et Babycenter constituent de bons exemples de sites avec des initiatives de 'call-to-action' précises en page d'accueil", dit-il. Le site de Dell invite l'internaute à prendre un trajet précis selon ses besoins, tandis que celui de Babycenter rend presque inévitable l'inscription à sa newsletter.

Pour mettre cette théorie en pratique, Michael Sack conseille de se pencher sur les buts convoités par le site Web (acheter un produit, s'inscrire à une newsletter, remplir un formulaire, etc.) pour ensuite tenter de créer un chemin type pour y parvenir, en limitant les actions possibles.

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Campagnes E-mailings : Les lois à respecter


La loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978


L'annonceur doit procéder à :

  • la déclaration préalable auprès de la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) de la collecte et de l'enregistrement d'adresses électroniques.
  • l'information du titulaire de l'adresse électronique, au moment de la collecte, concernant son droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression de celle-ci, ainsi que de l'utilisation de son adresse et des personnes auxquelles elle pourra être communiquée. L'internaute doit être en mesure de s'opposer au traitement de son adresse électronique
  • la mise en oeuvre de toute précaution utile afin de préserver la sécurité des informations et notamment d'empêcher qu'elles ne soient déformées, endommagées ou communiquées à des tiers non autorisés.
La loi pour la confiance dans l'économie numérique du 21 juin 2004 (LCEN)
  • L'annonceur doit obtenir le consentement préalable du destinataire à recevoir des sollicitations commerciales, conformément au régime de l'« opt-in ».
  • L'annonceur peut se dispenser de ce consentement à condition de satisfaire aux conditions suivantes :
  1. l'envoi doit concerner la promotion de produits ou services analogues à ceux que le commerçant a déjà eu l'occasion de fournir au consommateur
  2. il doit utiliser l'adresse électronique fournie par le consommateur à l'occasion d'une vente ou d'une prestation de services antérieure
  3. il doit permettre au destinataire de s'opposer à être de nouveau sollicité
Dans le cas où l'annonceur ne serait pas la personne à l'origine de la constitution du fichier (location, achat de fichiers), celui-ci devra veiller à obtenir l'engagement formel de son co-contractant qu'il a bien respecté l'ensemble des règles relatives à la constitution d'un fichier de prospection commerciale.

Mais aussi :
  • Le caractère publicitaire du message doit être identifié de manière claire et non équivoque dès sa réception par le destinataire, ou en cas d'impossibilité technique, dans le corps du message.
  • Le message doit prendre soin de ne pas indiquer un objet sans rapport avec la prestation ou le service proposé.
Le message doit indiquer clairement :
  • des coordonnées valables permettant au destinataire d'exercer efficacement son droit d'opposition, c'est-à-dire son droit de refuser de telles prospections commerciales
  • l'identité de la personne pour le compte de laquelle la communication est émise.
L'annonceur doit veiller à respecter l'ensemble des règles applicables en matière de publicité
  • Les offres promotionnelles, les jeux concours et jeux promotionnels, et les conditions pour en bénéficier ou y participer doivent être expliquées clairement et présentées de manière précise et non équivoque (cela peut être fait au moyen d'un simple lien hypertexte renvoyant à ces mentions)
  • La publicité ne doit pas être trompeuse, notamment concernant les caractéristiques et disponibilités des produits ou services proposés, prix, nature, quantités?
Le message doit respecter les règles concernant :
  • la publicité comparative
  • l'emploi de la langue française
  • certains produits ou services (tabac, alcool, médicaments, armes)
  • les publics spécifiques

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Ce que vous devez savoir avant de vous lancer dans une campagne de emailing


La constitution d'un fichier d'adresses électroniques et la mise en oeuvre d'une campagne d'e-mailing impliquent la prise en compte de règles juridiques spécifiques.


L'emailing, ou encore le publipostage électronique, consiste dans l'envoi en nombre de messages publicitaires par voie de courrier électronique. Ce procédé de marketing direct est de plus en plus utilisé par les entreprises, en raison notamment de sa facilité et de sa rapidité de mise en oeuvre, de la pertinence des outils de statistiques qui y sont associés et des gains de coût significatifs qu'il représente par rapport aux autres moyens de prospection directe.

Un cadre légal précis

L'e-mailing est fondé sur l'adresse électronique du prospect ou du client, celle-ci étant considérée comme une donnée nominative au sens de la législation sur la protection des données personnelles, issue de la Loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978. La pratique de l'emailing doit donc nécessairement répondre à des exigences strictes en termes de collecte, de traitement et de conservation des adresses de courrier électronique.

Le régime des courriers électroniques commerciaux est fixé par ailleurs par les dispositions du Code de la consommation, insérées par la loi pour la confiance dans l'économie numérique (LCEN) du 21 juin 2004, qui impose notamment le principe de l'interdiction de toute prospection directe par courrier électronique à destination des personnes physiques qui n'ont pas exprimé leur consentement préalable à les recevoir. Outre le respect de ce principe dit de l'«opt-in», l'annonceur devra veiller également à se conformer à certaines obligations de transparence dans le contenu et la forme de ses messages publicitaires, ainsi qu'à la législation en matière de publicité.

Acquérir des automatismes

Si ces règles peuvent paraître a priori contraignantes, la prise en compte de celles-ci relève cependant principalement de l'acquisition de certains automatismes dans le domaine du webmarketing, et contribue à crédibiliser et renforcer l'image des annonceurs auprès des internautes, lesquels doivent faire face à un nombre croissant de courriers électroniques de toute nature, et notamment à un nombre important de «pourriels», ou encore de spams (courriers publicitaires non sollicités adressés sans le consentement préalable de la personne).

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Recommandations CNIL : 5 clés pour mettre son site en conformité

La loi du 6 août 2004 a modifié la loi informatique et libertés et renforce les pouvoirs de la CNIL. Rappel des obligations et des recommandations pour les sites Internet avec l'autorité compétente en matière de protection des données personnelles.

1. Déclarer son site à la CNIL

Mis à part les sites créés par des particuliers dans un but uniquement privé, tout site Internet diffusant ou collectant des données personnelles doit être déclaré à la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés). Il s'agit là des informations permettant d'identifier "directement ou indirectement" une personne physique.

Cela peut être bien sûr les noms ou prénoms, l'adresse, mais aussi la taille ou encore le numéro de sécurité sociale. Entreprises, associations et particuliers dont le site n'a pas une vocation privée doivent donc déclarer leurs sites. Elles ont la possibilité de le faire en ligne sur le site de la CNIL en indiquant notamment le prestataire éventuel ainsi que le responsable (organisme ou particulier) chargé de gérer le droit d'accès des internautes. Tout manquement à la déclaration peut entraîner des sanctions pénales. A ce sujet, la loi a accordé à la CNIL des pouvoirs de contrôle et de sanctions administratives, pénales et financières (jusqu'à 300.000 euros).

2. Le correspondant CNIL

Depuis le décret d'application du mois d'octobre 2005, les sites ont une alternative : déclaration ou désignation d'un "correspondant à la protection des données." La création d'un tel poste dispense d'une déclaration à la CNIL, sauf si les données recueillies ont vocation à être transmises à l'extérieur de l'Union européenne.

La loi dite de "confiance dans l'économie numérique" du 6 août 2004, modifiant la loi informatique et libertés, prévoit la création d'un "correspondant à la protection des données." Désigné par le responsable de la mise en oeuvre du site, il doit "bénéficier des qualifications requises" (non précisées) pour veiller à l'application de cette loi. Il lui faut notamment tenir le registre des traitements de données effectués. Interlocuteur de la CNIL, il ne peut être sanctionné pour les actions d'un des responsables du site.

Cependant, la CNIL peut le décharger de ses fonctions en cas de manquement à ses obligations. Un correspondant peut tout à fait ajouter ce rôle à ses autres fonctions. Il peut aussi être mutualisé entre plusieurs sites. Malgré cela, seuls 130 organismes auraient jusqu'à présent fait le choix du correspondant. Pas encore disponible en ligne, la déclaration du correspondant doit être téléchargée et imprimée puis envoyée à la CNIL.

3. Bien informer l'internaute

La transparence vis-à-vis des utilisateurs constitue la base de nombreuses obligations à remplir. Les responsables du site devront veiller à fournir en ligne le maximum d'informations. Ainsi, les renseignements récoltés le cas échéant, par exemple dans un formulaire, devront être accompagnés d'une mention précisant le caractère obligatoire ou facultatif des réponses.

Il faut également clairement expliquer la finalité de ces renseignements. Si elles sont susceptibles d'être vendues ou de servir un but commercial, il faudra au site l'accord des utilisateurs, sous la forme par exemple d'une case à cocher. Le site devra avoir une procédure pour les personnes souhaitant modifier les données les concernant.

Pour les forums de discussion, l'existence d'un modérateur n'est pas obligatoire mais l'éditeur du site y a tout intérêt puisque il est responsable des propos tombant sous le coup de la loi qui y seraient tenus. La présence d'un modérateur doit être annoncée et il faut rappeler aux participants l'interdiction d'utiliser les données personnelles apparaissant sur le forum.

4. La conservation des données

La CNIL recommande de signaler les procédés de collecte de données (cookies, applets Java), leur raison d'être ainsi que les procédures dans les navigateurs permettant de les modifier ou de les supprimer. Même si les internautes ont donné leur accord pour que des informations personnelles soit conservées, il faut que leur durée de conservation soit "proportionnelle à la finalité de leur traitement."

Pour aller plus loin que ce principe général, la CNIL préconise un an maximum ou après le deuxième sollicitation restées sans réponse. Les recommandations ne s'appliquent pas uniquement aux utilisateurs. Pour les sites BtoB notamment, les données des personnes ayant des liens contractuels avec eux ne devraient pas être conservées plus longtemps que "la durée pendant laquelle le contrat peut être contesté."

5. Définir les rôles de ses prestataires


Que le site soit sous-traité pour son développement, son hébergement ou sa gestion, l'organisme présent sur Internet doit s'assurer que les rôles de chacun sont clairement établis. Un blog, par exemple, fera souvent appel à une plateforme d'hébergement dotée d'un règlement spécifique.
Certains professionnels choisissent d'intégrer le blog à leur site pour pouvoir mieux le contrôler. En cas de gestion du site externalisée, il faudra préciser la mission du prestataire en matière de sécurité informatique.

Si les prestataires ont un devoir d'information, la CNIL rappelle qu'il faut vérifier que le contrat liant l'organisme client au sous-traitant engage ce dernier "à prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité informatique des données." S'assurer aussi de l'obligation de confidentialité du prestataire pour les informations personnelles qu'il aurait à connaître. Enfin, le contrat doit contenir l'interdiction d'utiliser à des fins commerciales ces données. C'est l'organisme possédant le site qui serait pénalement responsable de permettre l'accès des données à un tiers non autorisé.

sources : Journal du net

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